Anastasiia Kirpichnikova vise le podium sur 1500 m. (S. Bouré/L’Equipe)
La petite délégation bleue n’a pas de grandes ambitions aux Championnats du monde. Malgré une grippe, Anastasiia Kirpichnikova reste la meilleure chance française de médaille sur 1 500 m.
Après le feu d’artifice de Fukuoka et ses quatre titres mondiaux (trois pour Léon Marchand et un pour Maxime Grousset), on espère juste quelques étincelles lors de cette édition à Doha. « Oh la belle bleue », c’est pour plus tard. Dans le complexe ultramoderne Aspire, les Français ont des aspirations très diverses.
Personne ne s’attend à de grandes performances chronométriques, vu la période de l’année, mais chacun veut prendre des repères et plus si affinités pour certains. Anastasiia Kirpichnikova présente la meilleure chance française. Sur 1 500 m en l’absence de Katie Ledecky et avec le deuxième chrono des participantes, la protégée de Philippe Lucas aimerait « monter sur le podium » mais les trois dernières semaines ne l’ont pas épargnée.
Diminuée par une grippe alors qu’elle se sentait en grande forme en rentrant du stage en Guadeloupe, elle est restée au lit pendant cinq jours et le virus a refait son apparition. Quand on lui a demandé hier si ça allait mieux, elle a répondu qu’elle « était encore malade, que c’était même pire » et qu’elle était « sous antibiotiques depuis trois jours » ce qui lui faisait du bien. Dure au mal, elle n’a pas envisagé le forfait : « Je veux nager (400 m aujourd’hui, 800 et 1 500 m), je vais tout donner et on verra. Peut-être que demain (aujourd’hui) je plonge et je fais mon meilleur temps, on ne sait pas. J’espère. »
Le relais 4×200 m vise les Jeux
En fin de semaine, Mélanie Henique peut aussi aller chercher une médaille sur 50 m papillon où Sarah Sjöström semble intouchable. « En décembre, j’ai plutôt bien nagé, note la Marseillaise. J’ai envie d’aller chercher quelque chose quoi ! Je ne sais pas du tout le niveau qu’il va y avoir. On va voir. » Charlotte Bonnet, elle, espère se qualifier pour la finale du 200 m quatre nages et n’a pas vraiment d’attentes sur 100 m. Quant à Océane Carnez, Giulia Rossi Bene, Lucile Tessariol et Assia Touati, elles essaieront de qualifier le relais 4×200 m pour les Jeux.
Côté masculin, il faudra compter sur le demi-fond. Pas qualifié sur sa course fétiche le 800 m, David Aubry peut nourrir quelques ambitions sur 1 500 m. Si le Tunisien Ahmed Hafnaoui, champion du monde au Japon, apparaît ultra-favori, le Français revient très en forme. Aux Championnats d’Europe petit bassin à Bucarest, il est rentré avec l’argent sur 800 et 1 500 m. Comme un signe de renaissance, il se verrait bien empocher sa deuxième médaille mondiale après celle de bronze en 2019 sur 800 m. Mais le DTN, Julien Issoulié, va surtout scruter l’évolution : « En dehors de la place, il faudra regarder les temps. Soit c’est en phase d’amélioration et c’est génial. Soit ça ne l’est pas, tant pis. »
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