En pleine campagne électorale, Donald Trump est visé par quatre affaires pénales. REUTERS/Jane Rosenberg
Sacré dans le New Hampshire, le milliardaire va devoir oublier un temps sa campagne. Le procès pour diffamation intenté par une autrice à l’encontre de Donald Trump reprend ce jeudi. L’ancien président des États-Unis et actuel candidat à la prochaine présidentielle y est attendu pour témoigner.
Agression sexuelle et diffamation
Ce procès au civil oppose depuis le 16 janvier une ancienne chroniqueuse de l’édition américaine du magazine Elle, Elizabeth Jean Carroll, 80 ans, à Donald Trump, 77 ans, qu’elle a déjà fait condamner au civil en mai 2023 à cinq millions de dollars de dédommagements pour agression sexuelle en 1996 et, une première fois, pour diffamation.
Mercredi soir, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a lancé 37 attaques contre sa plaignante, qu’il continue à dénigrer et insulter depuis des mois en la traitant de « tarée », à « l’histoire bidon », prétextant par ailleurs qu’il ne l’a « jamais vue de (sa) vie ».
Par ces dénégations, Donald Trump renvoi à un jugement antérieur. En mai dernier et à l’unanimité d’un jury populaire, il avait été jugé responsable d’agression sexuelle et de diffamation. Dans un livre en 2019, l’autrice avait accusé une première fois l’ancien président de viol. La plaignante réclame plus de dix millions de dollars pour préjudice moral et professionnel.
Une année entre campagne et tribunal
Malgré le fait qu’il se présente à la prochaine présidentielle, les déboires juridiques de Donald Trump ne s’arrêtent pas à ce procès. Du côté du pénal, l’ancien président est visé par quatre affaires.
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La Cour suprême américaine examinera le 8 février prochain, en audience publique, le recours de l’ancien président républicain, qui aspire à prendre sa revanche dans les urnes, contre la décision de la Cour suprême du Colorado.
Cette dernière avait, au nom du 14e amendement, frappé d’inéligibilité pour la primaire républicaine l’ancien président. En cause notamment, son rôle dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Ce jour-là, Donald Trump avait tenté de rejoindre, en vain, le Capitole, et s’était finalement contenté d’un court message vidéo dans lequel, au sujet de sa défaite face à Joe Biden, il évoquait une « élection volée ».
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