Les poissons fourrages comme les sardines enregistrent la plus faible empreinte carbone des sources animales, selon les chercheurs.
Une récente étude parue dans une revue britannique stipule qu’une alimentation à base de poisson fourrage tels que la sardine ou le hareng permettrait de lutter contre la crise climatique. Sur une longue durée, elle pourrait même sauver jusqu’à 750 000 vies.
Alors que de plus en plus d’études associent la consommation de viande rouge à un risque plus élevé de maladies chez l’homme ainsi que des menaces pour l’environnement, une nouvelle recherche vient de mettre à jour de nouvelles données.
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Réduire les maladies cardiaques
Dans la revue britannique BMJ Global Health d’avril 2024 et repérée par The Guardian , des chercheurs australiens et japonais ont révélé des bienfaits encore inconnus que peut prodiguer le poisson fourrage.
Selon leurs estimations, le hareng, les sardines mais aussi les anchois permettraient de sauver 750 000 vies par an et servir de rempart à la crise climatique. « Notre étude démontre que l’adoption du poisson fourrage comme alternative à la viande rouge pourrait potentiellement offrir des avantages substantiels en matière de santé publique, notamment en termes de réduction des maladies cardiaques ischémiques », ont-ils déclaré.
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Par rapport à la viande rouge, le poisson fourrage fournirait davantage de nutriments essentiels au corps humain et préviendrait des maladies non transmissibles.
La plus faible empreinte carbone
Pour ces chercheurs, l’adoption d’une telle alimentation sera en outre bénéfique pour les pays les moins riches où les poissons ont un coût moins significatif que la viande. Pour ce qui est de l’avantage environnemental, ces derniers se sont penchés sur l’empreinte carbone du poisson fourrage, qu’il estime la plus faible de toutes les sources d’aliments d’origine animale.
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Pour autant, l’étude reconnaît la porosité que représente l’offre de poisson fourrage en comparaison avec la viande rouge. La grande majorité d’entre eux sont broyés en farine et en huile de poisson, essentiellement convoités pour la pisciculture.
L’étude revendique l’élaboration de « lignes directrices pour accorder plus d’attention à la composition de la consommation future de poisson ».
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