Une ligne sur deux, seulement, est rentable en France.
D’après un document interne, la SNCF penserait à fermer certaines lignes qui font perdre de l’argent à la compagnie ferroviaire. La Société de chemin de fer réfute.
Alerte sur le rail. Des lignes de TGV pourraient ne plus être utilisées par la SNCF, d’après un document interne de 2023 qu’a pu consulter Le Parisien, le 23 janvier 2024. Dans le cadre de son «optimisation des dessertes», la société de chemin de fer pourrait bien mettre de côté les lignes déficitaires, comprenez qui ne rapportent pas assez au vu de l’investissement consenti. En effet, une ligne sur deux, seulement, est rentable en France. Si la suppression est un vieux serpent de mer, cette fois-ci pourrait bien être la bonne, croit savoir une source au sein de l’entreprise contactée par le quotidien régional.
S’il faut s’inquiéter, c’est surtout pour ce que l’on appelle en interne les «queues de comètes». Il s’agit de tronçons de rails classiques sur lesquels circulent des TGV qui ne sont donc pas utilisés au maximum de leur performance. La perte de temps entraîne alors une perte d’argent. Toutefois, la SNCF envisage plus globalement de supprimer l’intégralité des lignes déficitaires. Pourraient ainsi être concernées Paris-Arras, Paris-Dijon, Paris-Chambéry, Paris-Metz-Nancy, Paris-Grenoble, Paris-Annecy, Paris-Reims et Paris-La Rochelle, énumère Le Parisien.
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SNCF Voyageurs dément
Pour Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), cette nouvelle stratégie envisagée par la SNCF est une «grave erreur». Auprès du quotidien régional, il rappelle que le TGV reste un «outil d’aménagement du territoire» et qu’il est impératif de maintenir ce service alors que la France vise une décarbonation de ses transports. Si SNCF Voyageurs dément tout projet de fermeture de lignes, la réalité serait tout autre. Ainsi, Le Parisien évoque deux options. La première serait de réduire le nombre d’allers-retours chaque jour sur certaines lignes. La deuxième consisterait en un apport financier des collectivités locales afin de maintenir des correspondances.
Contacté par Le Parisien, SNCF Voyageurs persiste et signe : «Nous assurons depuis toujours un équilibre économique entre les liaisons TGV bénéficiaires et celles déficitaires afin d’assurer une desserte de tous les territoires, et il n’est pas question de remettre en cause cet équilibre.»
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