Cyclisme. « Je n’ai pas hésité une seconde »: Paul Magnier dans le grand bain avec Soudal Quick-Step

Paul Magnier s’est engagé pour trois saisons avec la Soudal Quick-Step.

Âgé de 19 ans, Paul Magnier s’est engagé pour trois saisons avec la Soudal Quick-Step sans passer par une équipe française dans son cursus professionnel. En 2024, le médaillé de bronze sur les derniers championnats d’Europe U23 se fera les dents sur les courses espoirs, tout en goûtant au haut niveau avec le Wolfpack.

Venu renforcer le contingent français au sein de la Soudal Quick-Step aux côtés de Julian Alaphilippe et Antoine Huby, Paul Magnier (19 ans) s’apprête à découvrir le World Tour avec le Wolfpack. Alors qu’il n’a qu’une saison en professionnel dans les jambes, celui qui se définit comme « un sprinteur qui aime les courses longues et intenses » a hâte de se frotter aux cadors du peloton. Issu de la formation britannique Trinity, l’Isérois a fait ses premiers pas en professionnel loin des équipes françaises, comme Guillaume Martin ou encore Julian Alaphilippe, lui aussi poussé dans le grand bain chez Soudal Quick-Step en 2014. Paul Magnier a d’ailleurs pu compter sur le double champion du monde pour s’acclimater à sa nouvelle formation.

Sa signature chez Soudal Quick-Step

«Ã‚ Ã‡a fait vraiment du bien, je suis super content. Depuis que je suis junior, on est en contact. J’avais fait des stages en décembre et en janvier avec la Soudal Quick-Step l’année dernière. C’était un rêve pour moi de vivre de ma passion, mais maintenant que tu arrives dans une équipe comme celle-ci… Ce n’est pas que j’ai l’impression que c’est normal, mais mon but c’est de gagner des courses maintenant. Je prends ça comme une étape. Je suis déjà très fier d’en arriver là aussi jeune.

Quand j’ai été malade (Magnier a contracté la mononucléose en 2023), l’équipe a toujours continué d’avoir confiance en moi. Dès que j’ai commencé à retrouver mes sensations, je n’ai pas hésité une seconde. Ils ont continué à garder contact quand j’étais malade. C’est vraiment la seule équipe qui l’a fait.

Les équipes françaises

Les équipes françaises m’ont toujours suivi, mais l’année dernière je voulais rester sur un double projet route/VTT. Aucune équipe française ne m’a proposé un tel projet, et Trinity est arrivé. Le fait de pouvoir apprendre l’anglais et d’être équipé avec Specialized… Tout était bon. Je vais retrouver Luke Lamperti chez Soudal Quick-Step aussi, l’autre sprinteur (rires).

J’avais déjà le feeling avec Soudal Quick-Step, je me sentais déjà très bien intégré à l’équipe. Je n’ai pas fermé les portes pour l’avenir, mais la Quick-Step c’est une des meilleures équipes au monde avec un programme de course qui me convient bien donc je n’ai pas hésité une seconde.

Sa relation avec Julian Alaphilippe

La première fois que je l’ai rencontré, c’était en décembre de l’an dernier. C’est un super gars, il m’a directement pris sous son aile. Il m’a présenté à toute l’équipe, il m’a aidé pour le matériel. Il est impressionnant, il y a eu un très bon feeling rapidement.

On avait gardé un peu contact après le stage, surtout quand j’ai eu la mono. Il m’a dit qu’il l’avait eu aussi et m’a donné quelques conseils. Il m’a aussi dit : « une fois que tu sais que tu as le moteur, c’est la motivation qui va jouer sur les performances », que si je me sentais motivé et prêt, il ne fallait pas que j’hésite à rejoindre l’équipe.

Ses objectifs pour 2024

J’ai déjà mon programme avec les U23. J’ai Liège-Bastogne-Liège espoirs, le Tour de Bretagne et le Baby Giro comme objectifs. Après, petit à petit, être aligné avec les professionnels. Je pense que je ne vais pas faire énormément de courses World Tour cette année. J’ai un bon programme de développement et ils ont déjà montré qu’il savait le faire avec Remco Evenepoel (rires).

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L’équipe est ouverte à ce que je fasse du VTT, mais ce n’est pas sûr que je puisse faire des courses car le calendrier sur route est bien chargé. Si les Jeux olympiques 2028 deviennent un objectif, peut-être que je changerai mes plans. Je ne pense pas aux JO de 2024, les sélections sont déjà presque faites, c’est un peu tard. »